Dans un large entretien accordé au Zondag, le député indépendant et bourgmestre de Middelkerke Jean-Marie Dedecker ne mâche pas ses mots à l’égard des virologues, épidémiologistes et autres gestionnaires de la crise sanitaire, dont la Première ministre Sophie Wilmès.
“Je ne comprends pas l’engouement populaire à l’égard des virologues. Dois-je rappeler que nous sommes le pays le plus endeuillé au monde (NDLR: proportionnellement) ? Ces chiffres nuisent terriblement à la réputation de la Belgique. On n’est pas près de revoir les touristes japonais à Bruges”, dénonce le bourgmestre de Middelkerke.
Il reproche également aux virologues d’avoir monopolisé l’attention médiatique et pris le pouvoir, au détriment des dirigeants politiques. Il critique, en outre, une stratégie de déconfinement chaotique et incohérente: “Il est interdit de danser lors d’un mariage mais on autorise 400 personnes à bord d’un avion… ”, relaie HLN.be.
Il ne digère toujours pas la confusion autour des résidences secondaires. “Les virologues et le gouvernement nous ont induits en erreur. Les bourgmestres auraient dû bénéficier de pouvoirs plus étendus”, peste-t-il.
Dans un premier temps, les propriétaires d’un appartement à la mer n’avaient en effet pas le droit de séjourner dans leur propre logement mais pouvaient en revanche rendre visite à un membre de leur famille dans la même commune. Face à l’indignation des bourgmestres du littoral, le gouvernement avait finalement assoupli cette mesure.
Mais Jean-Marie Dedecker s’emporte encore davantage sur la crise des masques: “Il faudrait mettre les responsables en prison: de fausses informations ont circulé, la population a été mise en danger, le personnel soignant a été abandonné. Qui a décidé de détruire ce stock? J’ai posé cette question à la Première ministre Sophie Wilmès mais elle refuse de répondre. Cette mégère, et j’assume ce terme, n’a que du mépris pour les Flamands… ”
L’entretien complet à lire (néerlandais) sur De Zondag.
Gratis onbeperkt toegang tot Showbytes? Dat kan!