CoronavirusLes citoyens qui violent délibérément les mesures visant à ralentir la propagation du Covid-19 risquent jusqu’à deux ans d’emprisonnement en Éthiopie, suite au relâchement constaté après la levée de l’état d’urgence dans le pays, a rapporté vendredi la chaîne américaine CNN.
L’état d’urgence déclaré en avril en Éthiopie a été levé en septembre, après un pic connu fin août. Plus de 91.000 contaminations au coronavirus et plus de 1.300 décès y ont été dénombrés jusqu’ici, mais les chiffres seraient tronqués, notamment parce que les tests ont été réduits en raison de ressources limitées.
Les mesures obligatoires en place dans le pays africain sont le port du masque dans l’espace public, l’interdiction de serrer la main ou de s’asseoir à plus de trois personnes à la même table, et le maintien d’une distance de deux pas entre individus. La nouvelle règlementation sanctionne d’amendes et d’emprisonnement jusqu’à deux ans quiconque violant les restrictions imposées.
L’Éthiopie a par ailleurs reporté ses élections régionales et parlementaires initialement prévues en août, qui devraient finalement se tenir l’année prochaine.
L’Afrique n’a pas connu de vague similaire à celle essuyée en Europe ou en Amérique. Selon les experts, une population plus jeune et plus rurale ainsi que des mesures immédiates ont pu contribuer à garder un moindre niveau de cas. Mais les dirigeants africains appellent à la vigilance, afin qu’une augmentation ne vienne pas submerger des systèmes de santé bancals.
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