“L’application Coronalert respecte évidemment toutes les règles relatives à la vie privée”, a tenu à rassurer, mercredi en conférence de presse, le porte-parole néerlandophone du Centre de crise, Yves Stevens. « Elle peut littéralement être vitale. Prenez vos responsabilités et téléchargez-la », a-t-il ajouté. Mercredi matin, le président du parti d’extrême droite Vlaams Belang, Tom Van Grieken, avait déclaré qu’il n’installerait pas l’outil développé par le gouvernement car il n’a « pas confiance en l’État belge ».
Coronalert « a été testée maintes fois et (son utilisation) a été confirmée par plusieurs instances », a souligné M. Stevens. L’application ne fonctionne pas par géolocalisation, « vous n’êtes donc pas constamment suivis ».
Bluebtooth activé
« Elle n’a pas non plus besoin de vos coordonnées personnelles. Elle note simplement sur votre téléphone – donc pas dans une base de données centrale – les autres utilisateurs de l’app que vous avez croisés à proximité et pendant plus de 15 minutes », a précisé son homologue francophone, Antoine Iseux. Indépendante d’une connexion internet, « il suffit d’activer le bluetooth de votre téléphone, au moins lorsque vous vous rendez dans des endroits fréquentés ».
Les questions relatives à la vie privée sont en outre détaillées sur le site coronalert.be
L’application constitue depuis fin septembre, une nouvelle arme « dans notre arsenal face au Covid-19 », a poursuivi Antoine Iseux. « C’est une barrière complémentaire, qui vient renforcer le suivi de contacts traditionnel » et le respect des six règles d’or.
15% des détenteurs de smartphones seulement
Plus d’un million de citoyens ont téléchargé Coronalert, ce qui représente 15% des utilisateurs de smartphones en Belgique. « C’est un bon début mais ce nombre doit augmenter: plus nous l’installerons cette app, plus les mailles de cette barrière vont se resserrer », a rappelé M. Iseux.
Gratis onbeperkt toegang tot Showbytes? Dat kan!