Pékin annonce suspendre toute coopération avec Washington sur le réchauffement climatique, ainsi qu’en matière de justice, de lutte contre la criminalité ou de rapatriement des migrants illégaux.
La décision chinoise s’inscrit dans le cadre des mesures de représailles après la visite à Taïwan de la Présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi.
Wang Yi, ministre chinois des Affaires étrangères : « L’Amérique a pour habitude de créer un problème et d’utiliser ensuite ce problème pour atteindre ses objectifs. Mais cette approche ne fonctionnera pas avec la Chine. Nous voulons lancer un avertissement aux États-Unis pour qu’ils n’agissent pas de manière irréfléchie et ne créent pas une crise plus importante. »
Chine poursuit par ailleurs ses exercices militaires autour de Taïwan.
Selon Taïpei, près de 70 avions de chasse et 13 navires de guerre chinois ont franchi la « ligne médiane » qui sépare l’île du continent.
Les autorités taïwanaises dénoncent la démonstration de force d’un « voisin malveillant » et le chef de la diplomatie américaine évoque « des provocations ».
Antony Blinken, secrétaire d’Etat américain : « L’Armée populaire de libération a maintenant déclaré sept zones d’accès restreint près de Taïwan et affirme qu’elle va étendre une série d’exercices militaires jusqu’à lundi. Ces actions provocatrices constituent une escalade significative. »
La Chine continentale considère Taïwan comme une partie intégrante de son territoire.
Nancy Pelosi est le troisième personnage de l’Etat amércain et Pékin a perçu comme une provocation majeure sa visite à Taïwan.
De son côté, Washington accuse le gouvernement chinois de réagir de manière excessive.