C’est la double peine pour l’Horeca. Déjà lourdement pénalisé au plus fort de la pandémie, avec des interdictions d’ouvrir les établissements à la clientèle de longs mois durant, il subit encore de plein fouet les conséquences du covid. De nombreux travailleurs du secteur se sont tournés vers d’autres horizons professionnels, après s’être retrouvés sans emploi du jour au lendemain pour une durée indéterminée. D’autres ont pris goût au temps passé à la maison et ne veulent plus des contraintes du métier.
Du coup, les patrons d’établissements trinquent encore, confrontés à une pénurie d’effectifs qui s’éternise. Les offres se multiplient et restent sans réponse.
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Annick Karaszy, patronne du bar Au Milieu à Spa, est aussi confrontée à cette problématique. À tel point qu’elle s’est trouvée face à un dilemme. Faute de personnel, soit elle se résolvait à fermer un samedi soir (temps fort de la semaine), soit elle assurait seule le service au bar, avec préparation de cocktails, et en salle.
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Source link Journal Belge