C’est le scénario que les acteurs flamands de l’enseignement ont avalisé mercredi soir. Qu’allaient faire les francophones ? La réunion entre la ministre de l’Education, Caroline Désir (PS) et les acteurs francophones de l’enseignement avait lieu ce jeudi midi. Aucune décision n’a été communiquée officiellement par le cabinet de la ministre
Nous avons malgré tout appris que la proposition que la ministre Désir fera au comité de concertation, c’est de ne pas prévoir de semaine d’enseignement à distance dans les écoles francophones, car la situation sanitaire ne le justifierait pas. C’est en tout cas le message que les experts sanitaires avaient envoyé aux autorités de la Fédération Wallonie-Bruxelles et la ministre les a donc suivis.
Evidemment, avec l’évolution capricieuse de l’épidémie, la situation sera-t-elle la même dans deux ou trois semaines ? C’est le bémol : l’objectif des autorités était de faire cette annonce suffisamment tôt pour permettre aux écoles et aux équipes éducatives de s’organiser… Mais quelle sera la situation sanitaire au début du mois de février ? Rien n’interdit donc de penser que la Fédération Wallonie-Bruxelles pourrait, malgré tout, rejoindre la position flamande plus tard, en urgence… A moins que cela ne lui soit « imposé » ou conseillé par le comité de concertation de ce vendredi ? Jusqu’à présent, les décisions qui ont touché l’école, au cours de cette crise sanitaire, ont toujours été prises collégialement, en Flandre comme à Bruxelles ou en Wallonie. C’est ainsi que la Flandre avait dû accepter de fermer les écoles au printemps dernier alors que ce n’était pas son intention première.
Par ailleurs, tout comme en Flandre, il n’y aura pas d’imposition du port du masque aux enfants dès 10 ans (5e et 6e secondaires), une autre mesure prévue dans les trois scénarios pour l’école. En Flandre, il a été décidé que la mesure pourrait seulement être activée par précaution, et durant deux semaines, en cas de quarantaine dans la même année d’apprentissage.